Les vins de Bordeaux : 118 000 hectares de vignes
traversés par le 45ème parallèle et baigné par l'Océan Atlantique
en Gironde détiennent de la vigne
de la valeur de la production agricole est départementale
des vins AOC français
Nombre d'AOC
Millions d'hectolitres récoltés par an
Millions de bouteilles par an
Grandes familles d'appellations
44%
18%
11%
9%
89% de cépages rouges
66%
22%
9%
3%
46%
46%
5%
3%
Depuis plus de 20 ans, la filière des vins de Bordeaux anticipe et s’adapte collectivement au changement climatique, à l’enjeu de l’eau, aux exigences sociétales et à la réduction des pesticides, pour la préservation des ressources et la sauve- garde des écosystèmes, indispensables à la pérennité de son activité.
En Gironde, plus de 20 laboratoires publics et 200 chercheurs associent leurs efforts au service de la connaissance viti-vinicole. Cet atout unique allié à un véritable partenariat avec la filière des vins de Bordeaux depuis plus de 20 ans a permis des avancées concrètes sur le terrain. 1,2 million d’euros consacré chaque année par l’Interprofession.
Dans la pratique, des contrats de recherche et d’expérimentation sont établis avec les différents partenaires (INRA, ISVV, Université de Bordeaux 1 et 2, Chambre d’agriculture, ...).
Un appel d’offres est effectué tous les 3 ans après définition des axes prioritaires par les professionnels de la filière.
Les performances du secteur en matière de développement durable
environ 60 000 emplois en Gironde
- 9% d'émissions de gaz à effet de serre
20 laboratoires publics et 200 chercheurs
à integrer des mesures agro-environnementales dans ses cahiers des charges.
1er département de France certifié HVE (HAUTE VALEUR ENVIRONNEMENTALE)
2015
China Wine and Spirit Award : Médaille d’or
2016
Concours de Bordeaux : Médaille d’or
Concours général de Paris : Médaille d’or Decanter World Wine Award = Médaille d’argent
2018
Concours de Bordeaux : Médaille d’argent Guide Hachette des vins
2019
Concours de Lyon : Médaille d’or
Decanter World Wine Award : Médaille d’argent
2016
Concours de Bordeaux : Médaille d’or
Concours International de Lyon : Médaille d’or
2017
Concours International de Lyon : Médaille d'Or
2018
Concours de Bordeaux : Médaille d'Argent
2019
Concours général de Paris : Médaille d’or
Concours de Lyon : Médaille d’or
Gilbert & Gaillard : 85/100
2016
Concours International Gilbert & Gaillard : Médaille d’or
Challengea International du vin : Médaille d’argent
CVA : Médaille d’or
Concours Mondial Bruxelles : Médaille d’argent
2017
CVA : Médaille d’or
CVA : Médaille d’argent
2019
Concours Mondial Féminalise : Médaille d’or
Concours de Lyon : Médaille d’or
2012
Concours Internationale de Bordeaux : Médaille d’Or
2013 / 2014
Concours de Bordeaux Vins d’Aquitaine : Médaille d’Or
Concours de Paris : Médaille d’Or
2015
Concours de Paris : Médaille d’Or
2016
Concours de Macon :Médaille d’Or
2017
Concours Internationale de Bordeaux : Médaille d’Or
2018
Concours Internationale de Bordeaux = Médaille d’Or
2019
Concours Général Agricole = Médaille d’or
Maison Bertrand Giraud souhaite depuis plusieurs années faire évoluer ses vins vers des vins biologiques.
Cette volonté est motivée par plusieurs raisons car après un constat édifiant depuis des décennies, que nous mangions bio mais que boire bio restait encore très marginal.
VIN BIOLOGIQUE (BIO) :
Appellation réglementée. Vin issu d’un mode de culture excluant l’utilisation des pesticides, mais aussi des engrais chimiques. Le cuivre remplace les traitements chimiques à la vigne. Des additifs sont autorisés à la cave pour la vinification (dont : ajout de tanins, acidifiant, copeaux de bois et levures exogènes qui accélèrent la fermentation).
Cette appellation est très contrôlée et nécessite tout un processus avant d’avoir ce label «AB».
Maison Giraud va s’employer d’ici à 3 ans à ce que la majeur partie des vignes soient «‟BIO‟» et ainsi appliquer les 3 raisons de cette motivation :
Raison N°1 : Pour l’environnement
Le cycle de vie des pesticides de synthèse est long. Issus du pétrole, ils sont pulvérisés dans les vignes à diffé- rentes phases de la culture. Les pluies entraînent avec elles les résidus de ces pesticides jusque dans les cours d’eau. Le cycle de l’eau inclut bien sûr la faune marine qui ingère ces produits chimiques, mais aussi nous, humains, qui buvons une eau loin d’être pure.
« Les cours d’eau, plus vulnérables car directement exposés, sont plus marqués par cette pollution avec 53 % de la superficie nationale en dépassement de la concentration de 0,1 μg/l, norme « eau potable » pour une subs- tance. La contamination superficielle prend, pour des nombreuses parties du territoire, plusieurs années avant d’être visible dans les eaux souterraines ; ainsi, en 2014, 31 % du territoire des eaux souterraines dépasse la norme « eau potable » pour un pesticide». Tous ces produits sont aussi soupçonnés d’être responsables de la raréfaction des abeilles, des oiseaux, en un mot, de la baisse de la biodiversité. La France est le premier consommateur européen de pesticides et comme on a pu le découvrir en 2016.
Raison N°2 : Pour notre santé et pour celle des viticulteurs
Le secteur viticole français pour l’industrie des pesticides représente 20% du marché agricole. Autrement dit, 20% des pesticides utilisés en France par des agriculteurs partent dans la culture des vignes.
Quand ces aides chimiques sont apparues après guerre, il s’agissait de lutter contre les maladies pour accroître les rendements et nourrir la population. Les volumes autorisés à l’hectare ont progressivement diminué, les vignerons ont été appelés à la vigilance, jusqu’à porter des tenues et masques de protection quand ils pulvérisent dans les vignes.
En 2013, L’Inserm a publié une étude d’analyse sur l’exposition aux pesticides et la survenue de pathologies qui détaille selon les types de population et d’exposition, quelles sont les maladies les plus souvent rencontrées. Choisir des vins cultivés sans pesticide c’est donc soutenir notre choix à ne pas utiliser de probables produits cancérigènes dans leur quotidien.
Raison N°3 : Pour le goût du vin
Après étude, les biodynamiques et natures tirent leur épingle du jeu. De fait, seuls ces deux modes de production libèrent à la fois le raisin des contraintes des intrants chimiques en vignes (aussi en bio) et des additifs à la vinification.
« La première grosse différence entre biodynamie et traditionnel se situe à la vigne. Le but n°1 de la biodynamie est d’avoir un sol vivant, des raisins sains, des vignes dont les racines vont descendre loin pour puiser les meilleurs minéraux. La viticulture traditionnelle utilise des pesticides et insecticides qui vont emprisonner les arômes des vins.
On obtient des vins qui se ressemblent tous, avec moins de qualités organoleptiques, moins d’expression, moins de fraîcheur et d’élégance en bouche...».
« En biodynamie, le vigneron travaille un sol vivant et sain, les raisins sont de meilleur qualité, ils peuvent donc faire de meilleurs vins. On retrouve des arômes qu’on n’avait plus depuis plusieurs décennies ».